Carnets de voyages

L Le printemps s’annonce doucement et nous profitons du congé Pascal pour aller visiter la région de l’Estrie. Il s’agit de la région voisine de la Montérégie qui se trouve à l’est/sud-est de Montréal.

Cette région, moins prisée par les Montréalais, qui ont tendance à se diriger plutôt vers les Laurentides et Lanaudière, semble avoir beaucoup de charme. Nous avons ainsi réservé une petite chambre d’hôte non loin de Magog. Une petite ville qui borde un grand lac.

A Après avoir passé un premier week-end dans les environs du Lac Taureau dans les Lanaudières, nous avons envie de découvrir un peu plus cette belle région du Québec et décidons de revenir pour explorer le Parc Régional des Sept Chutes cette fois-ci.

Nous partons le vendredi soir après une après-midi bien remplie. Il fait beau sur Montréal, mais nous voyons tout de suite de gros nuages gris qui nous attendent au Nord sur la route 131. Je vérifie la météo sur le téléphone : « alerte, risque important de bourrasque de neige ». Une bourrasque de neige est une forte averse de neige accompagnée de forts vents donnant des conditions de « blanc dehors » similaires au blizzard, mais pour de courtes durées ou de façon très localisée. Nous décidons de continuer, on va passer entre deux averses et ça ira. Finalement, nous allons nous retrouver à conduire pendant 1 h de nuit dans une bourrasque de neige avec une visibilité quasi-nulle sur les petites routes qui mènent à notre auberge, le « Kan à mouche »… Heureusement, tout s’est bien terminé !

A Après avoir profité du 24 et du 25 pour fêter Noël et se reposer (et cuver la raclette), nous voilà prêts à découvrir les environs de Saint-Michel-des-Saints et du Lac Taureau.

Nous avons réservé un pack d’activités hivernales dans une grande auberge située au bord du lac Taureau à 20 minutes de notre Airbnb. Au programme : randonnée en raquettes et lunch, pêche sur glace et traîneau à cheval. Seulement, nous sommes le 26 au matin et il n’y a quasiment pas de neige, 1 cm tout au plus. Il a plu tout la journée de la veille, car il faisait 10 degrés (du jamais-vu à cette période de l’année depuis 80 ans apparemment), et ce matin tout est verglacé (il fait -5°C…).

L Les restrictions à cause de la covid ne permettent pas de rentrer en France pour passer les fêtes de fin d’année. Au Québec, la réglementation s’est durcie et il n’est pas autorisé de recevoir du monde pour fêter Noël. Nous décidons donc de se louer un petit Airbnb dans la région de la Lanaudière.

Valises et intendance chargées, nous nous apprêtons, le Jeudi 24, à mettre le cap sur notre petit Airbnb situé à un peu plus de 2h30 de chez nous, au nord de Montréal. Seulement, nous nous apercevons que la voiture a une belle vis dans le pneu avant. Nous étions prêts, dans les temps, tout était si parfait que ça en était suspect. Il fallait que quelque chose n’aille pas dans tout ça. Bref, nous amenons la voiture chez Canadian Tire qui commence à nous dire que le premier créneau serait en fin d’après-midi. Sous la menace de mettre une bombe anti-crevaison dans le pneu, le manager propose de la prendre entre deux voitures. Vraiment arrangeants ! Nous avons juste le temps d’attendre dans le magasin et s’acheter une paire de chaussettes en laine de mérinos que la voiture est prête !

C C’est un des derniers week-ends où il fait doux et beau au cœur de l’automne canadien. Nous en profitons pour nous éloigner un peu de Brossard et de la Montérégie Sud pour aller à 1 h 40 de route de chez nous, au Nord de Montréal dans la région des Laurentides.

Notre destination ? Les chutes d’eau de Ste marguerite qui se trouvent le long du sentier du P’tit train du Nord à Ste Adèle. Ce sentier , qui fait 234 km de long, a été construit sur une ancienne voie ferrée . Historiquement, il s’agit d’un ancien service de train de passagers et de fret qui reliait Montréal à Mont-Laurier. Le chemin de fer fut construit entre 1876 et 1909 et c’est à la fin des années 1980 que l’on mit fin à ces opérations.

E En fin de semaine comme ils disent ici, quoi de mieux que d’aller se balader pour prendre l’air. En effet, étant cloîtré la semaine en télétravail pour ma part, un petit bol d’air est le bienvenu le week-end.

C’est donc à Chambly que nous nous sommes rendus deux dimanches d’affilé. Petite bourgade assez proche de chez nous, à une quinzaine de kilomètres, Chambly est une ville relativement ancienne pour le Québec. Elle doit sa naissance à la présence d’un fort Français qui fût bâti en 1665 pour protéger les colons des Iroquois. Le fort en bois a vite laissé sa place à un fort en pierres par la suite. Ensuite, avec le temps, la présence militaire s’est renforcée dans le secteur et la ville est née.

N Nous voilà bien installés et prêts à découvrir les environs. Nous profitons d’un week-end prolongé et bien mérité, pour explorer le parc National du Mont St Hilaire.

Le Mont St Hilaire est un parc National situé à 30 km à l’Est de Montréal, tout près de Beloeil et de McMasterville. C’est un écrin de verdure sous forme de petit mont posé dans un paysage très plat, qui appartient à l’université Mc Gill. Il faut donc payer à l’entrée. Moyennant 8 dollars par personne, on peut y passer la journée et profiter des sentiers de randonnée, des lacs et des activités qui y sont proposé.

A Après toutes ces étapes d’installation, nous voici prêts à attaquer nos emplois respectifs. Enfin prêts..

Après un petit week-end de shopping intense et d’installation, nous avons à peine eu le temps de souffler qu’il faut déjà attaquer le dur. Chose qui n’aide pas, nous n’avons qu’une seule voiture pour deux et nos lieux de travail forment un triangle équilatéral avec notre domicile. Donc, pour commencer, nous optons pour la solution qui consiste à avoir un de nous deux qui fasse le détour pour déposer l’autre. Au vu des horaires, il n’y a qu’une seule possibilité. Je dois déposer Marie d’abord avant de me rendre sur mon lieu de travail, car je suis attendu à 9h.

L La semaine post confinement se poursuit et nous commençons peu à peu à prendre nos marques.

Mercredi 30 septembre : Nous continuons notre quête de voiture avec Vincenzo et après un point sur l’ensemble des véhicules que nous avons vu dans les différents concessionnaires et chez les particuliers nous décidons de rappeler la dame qui vend sa Ford Escape. Bingo la voiture est toujours disponible et Jessica, la propriétaire est d’accord pour qu’on lui emprunte la voiture pour l’amener chez Ford pour lui faire passer une révision intégrale. Elle nous donne les clefs du véhicule avec une confiance déroutante.