Carnets de voyages

A Après 14 jours enfermés sans voir l’extérieur, nous pouvons enfin sortir !

Lundi 28 septembre : Vincenzo, la personne qui s’occupe de nous aider à nous installer, vient nous chercher au Airbnb. Après plusieurs semaines de contact avec lui, nous allons enfin pouvoir le rencontrer en chair et en os !

L La vie en quarantaine suit son cours et nous avons hâte de pouvoir sortir à l’extérieur et enfin découvrir le Canada.

Les premiers jours se sont suivis sans grands changements. Nous avons tâché de nous occuper en recherchant des appartements et une voiture sur Internet. Nous envoyions nos trouvailles à notre cher Vincenzo qui se chargeait de contacter les propriétaires pour visiter les appartements.

A A peine arrivés sur Montréal, il est impératif de nous soumettre à la quatorzaine obligatoire en ces temps de covid.

Après avoir atterri à Montréal sous une épaisse couche nuageuse et avoir passé l’immigration, nous pouvons mettre le nez dehors. Malheureusement, nous ne pouvons pas vraiment profiter, car il nous faut nous rendre immédiatement dans le Airbnb que nous avons réservé afin de respecter la quatorzaine obligatoire. Vu les conditions en cas de violation de cette dernière, il vaut mieux prendre son mal en patience. En effet, les peines encourues peuvent aller jusqu’à 750 000$ d’amande ou 6 mois d’emprisonnement.

AAprès un court trajet d’un peu plus d’une heure de train, nous arrivons à Lyon St Exupéry près de cet aéroport qui nous verra décoller le lendemain.

Cécile et le petit Pierre viennent nous chercher en voiture, heureusement, ils ont pris la 5008 qui est un monospace et il faut bien ça pour accueillir toutes nos valises et nos sacs dans le coffre ! Nous passons une agréable et douce soirée avec les Moulènes presque au complet, car Olivier est en week-end Scout. Dernier barbecue et gratin dauphinois avant un long moment. Autant vous dire qu’on en a profité et qu’on l’a savouré, le tout arrosé par un petit verre de Chartreuse avant d’aller se coucher.

VVendredi 11 septembre : l’heure du départ approche et nous avons rendu l’appartement qui nous était gracieusement prêté par la tante de Marie. C’était également l’heure de faire nos valises.

Le timing était un peu serré, car nous devions rendre l’appartement à 17h et il fallait aussi s’assurer que tout rentre dans nos bagages. Heureusement que nous avions prévu un peu de marge, mais finalement, on termine pile à l’heure. Les valises sont ultras chargées. 3 valises de 21-22 kg chacune, deux bagages cabines d’environ 10 kg et « deux sac à main » (sac à dos) avec nos pochettes, les ordinateurs portables, etc.

AAprès une attente interminable, nous avons enfin eu le go de l’immigration canadienne concernant notre demande de permis de travail en ligne.

À cause du covid, les demandes de permis de travail ne peuvent plus être réalisées aux bureaux d’immigration de l’aéroport de Montréal. Il s’agissait ici du plan A. Donc, nous avons changé de fusil d’épaule avec Rheinmetall et avons déposé une demande de permis de travail début Juillet en ligne. Nous étions sensés être éligibles à un traitement accéléré deux deux semaines, car nous faisions partie du programme des talents mondiaux du Canada.